Les compromis permettent l’adoption du budget de fin de gestion

Le budget 2023 de fin de gestion a été adopté à l’Assemblée nationale mercredi. Ce budget permet de réaffecter les crédits budgétaires non utilisés à des nouveaux besoins identifiés en fin d’année.

 

Le budget de fin de gestion permet par exemple de redéployer :

+2,1 milliards d’euros pour soutenir nos armées et financer l’aide militaire à l’Ukraine,

+800 millions d’euros pour les agriculteurs qui ont été touchés par diverses crises (influenza aviaire, gel, mildiou, etc.),

+500 millions d’euros dans le budget du ministère des solidarités et des familles pour tenir compte du nombre plus élevé de bénéficiaires de la prime d’activité et de l’allocation adultes handicapés,

+1,4 milliard d’euros pour soutenir l’embauche d’alternants.

 

Nous sommes aussi contraints de faire face au paiement des intérêts plus élevés que prévu liés à la dette de l’Etat, soit +3,8 milliards d’euros.

En tant que Députée de la majorité, j’ai soutenu un amendement qui augmente de 200 millions d’euros les moyens dédiés au fonds de soutien à l’Ukraine car cette guerre nous concerne toujours en tant qu’Européens.

 

Ce budget de fin de gestion a été adopté à l’Assemblée nationale sans recours au 49.3 car les oppositions constructives ont dialogué avec la majorité et le Gouvernement et accepté des compromis. Par exemple, l’amendement des Députés socialistes qui vise à majorer la prime de Noël pour les familles monoparentales précaires de l’ordre de 115€ à 200€ supplémentaires a été adopté, ainsi que ceux des écologistes sur l’hébergement des sans-abris ou l’agriculture bio, que j’ai également soutenus.

 

J’encourage depuis le début de cette législature à la recherche de compromis. Je suis d’ailleurs membre d’un groupe de travail transpartisan, appelé le collectif progressiste, qui regroupe des Députés de sensibilité de gauche de différents groupes (Renaissance, LIOT, PS, MoDem). Loin des postures, certains Députés de l’opposition et de la majorité arrivent donc, en responsabilité et malgré des divergences majeures, à travailler sur un texte aussi vital que le budget.