Top départ de l’examen des recettes et dépenses de l’Etat pour 2023 !

Le projet de loi de finances pour 2023 et le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2023 ont été présentés en Conseil des Ministres lundi 26 septembre, ce qui acte le début de la phase parlementaire. Ces textes élaborés par le gouvernement proposent l’ensemble des recettes et dépenses de l’Etat pour 2023, c’est ensuite au Parlement de les approuver. A ce titre, les Ministres Bruno le Maire et Gabriel Attal ont été auditionnés par la Commission des Finances dont je fais partie, j’ai d’ailleurs pu les interpeller sur les crédits de la mission “hébergement et insertion des personnes vulnérables”. 

 

Le projet de loi de finances 2023 vise à être protecteur et responsable.

 

Protecteur, car il maintient des mesures de protection du pouvoir d’achat des Français :

  • indexation du barème de l’impôt sur le revenu sur le niveau de l’inflation,
  • poursuite du bouclier tarifaire énergétique,
  • investissements pour l’emploi, la formation et l’apprentissage,
  • revalorisation du salaire des enseignants.

 

L’action en matière de transition écologique est aussi accentuée : subventions aux collectivités locales pour leurs investissements, renforcement de la rénovation énergétique, aides aux transports du quotidien moins carbonés et renforcement des moyens de protection de la biodiversité.

Enfin, les missions régaliennes sont aussi renforcées : hausse du budget des Armées, de la Justice et renforcement des effectifs de la police et de la gendarmerie.

 

Responsable, car toutes ces ambitions s’articulent avec un maintien du déficit public à 5% du PIB et un retour du déficit sous les 3 % en 2027.

 

Le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2023 prévoit des mesures en matière de santé et pour nos Aînés.

Pour la santé :

  • la revalorisation de 50% de l’allocation de soutien familial pour les parents isolés
  • la mise en place de solutions pour lutter contre les déserts médicaux notamment à travers l’instauration d’une 4ème année d’internat de médecine générale qui permettra aux internes de renforcer leur apprentissage de l’exercice ambulatoire  
  • la mise en place de rendez-vous médicaux aux âges clés de la vie : 25, 45 et 65 ans
  • le dépistage gratuit (jusqu’à 26 ans) et sans ordonnance pour toutes les infections sexuellement transmissibles
  • la gratuité de la contraception d’urgence

Pour nos Aînés :

  • le recrutement en EHPAD de 50 000 personnels soignants supplémentaires auprès des résidents

 

Ces propositions du Gouvernement vont maintenant être examinées en commissions et en hémicycle à l’Assemblée nationale et au Sénat, pour être votées définitivement d’ici Noël.